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Les mouettes ont déjà prévenu tout le monde: le Bozo arrive, chargé du poisson bleu. Un produit de toute fraîcheur dont les humains se régalent aussi.
SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE : LA SARDINE EN ÉTENDARD
ce qu’elle est aujourd’hui, « c’est grâce à la pêche. C’est un bel apport économique et touristique. » UN PILIER DE L’IDENTITÉ Une quarantaine de bateaux sont enregistrés à Saint-Gilles, faisant vivre une centaine de marins et leurs familles. Parmi eux, « sept à huit paires de sardiniers. Ils partent à 5h, travaillent au filet jusqu’à deux trois heures de dis- tance des côtes et rentrent en fin de mati- née. Certains vendent à la criée, d’autres
témoigne le grossiste. Et même un Label Rouge, obtenu en 2001 pour les sardines en conserve préparées à l’an- cienne. Inutile de le nier : Saint-Gilles- Croix-de-Vie doit tout à la sardine. « Elle représente 2000 t sur les 3500 t de poissons vendues chaque année à la criée », rappelle Jean-François Biron, directeur de la Société des ports de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Si la ville est
A U T H E N T I C I T É
Criée de Croix-de-Vie, 11h du matin. Le Bozo et le P’tit Lou rentrent au port, alourdis de 1,5 t de sardines. Le ballet du déchargement a à peine commencé et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la vente est bouclée. Lionel Collachot, patron des Viviers de Noir- moutier, principal mareyeur du port, repart avec 820 kg. « Nous ne travaillons que le haut de gamme. Les sardines de Saint-Gilles se retrouvent sur les grandes tables, dans les magasins spécialisés. Il y a eu ces dernières années un gros effort marketing pour valoriser le produit », Si la ville est ce qu’elle est, « c’est grâce à la pêche. C’est un bel apport économique et touristique. »
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Aussitôt débarquée du chalut, la précieuse cargaison de sardines part pour la criée.
www.detoursenfrance.fr / Mars 2018 / 206
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