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Le port du Croisic. Au loin, l’église Notre- Dame-de-Pitié ( xvi e - xviii e siècles); elle recèle deux bateaux ( xix e ) formant des ex-voto.
le long de l’étier face à La Baule, témoignent d’une certaine intempora- lité. Il y a là Chez Mignon et ses spéciali- tés de niniches (sucettes); Chez Albert, le roi des glaces; la boutique du Merin- gueur… « Chaque saison, les gens se retrouvent ici, c’est une sorte de rituel », confirme Joël Benkemoun, président des Greniers de lamémoire. De la plage à la pointe de Penchâteau, et jusqu’à Batz-sur-Mer, les villas balnéaires côtoient les secteurs pavillonnaires.
entre petits manoirs de granit et jar- dins secrets. Les meilleurs jours pour visiter Guérande sont le mercredi et le samedi, quand se tient le marché sous les halles et autour de la collégiale Saint-Aubin: atmosphères populaire et touristique assurées. Le tourisme, tiens, (re)parlons-en. Dans le sillage de La Baule, c’est désormais le poumon de cette côte et presqu’île. Un tourisme familial d’habitués, plutôt aisés. Au Pouliguen, la promenade et ses stands,
le geste auguste du paludier raclant la fleur de sel : rien ne semble avoir changé. Une chose, pourtant. Grâce au tourisme et à l’énergie de 200 pro- ducteurs réunis en coopérative, le sel de Guérande est devenu condiment de luxe, valorisé par des chefs cuisiniers renommés et, depuis 2012, par une IGP (Indication géographique protégée). Il se porte bien, en témoigne la très belle vitrine de Terre de sel, un espace découvertes au cœur du marais… UN TOURISME D’HABITUÉS Poussons jusqu’à Guérande, la Belle Fortifiée. Ce n’est pas l’air salé qui fait ouvrir grands les yeux mais bien l’harmonie de cette ville médiévale circulaire, enclose dans ses murs. Grâce soit rendue à Jean de Mont- fort qui, en voulant protéger sa cité au xiv e siècle contre les visées de Jeanne de Penthièvre, lors de la succession au trône de Bretagne, a impulsé ces for- tifications devenues aujourd’hui une référence régionale. Les 400 habitants de la vieille ville ont bien de la chance d’évoluer dans ce décor moyenâgeux,
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L’hôtel d’Aiguillon, au Croisic (1672), jadis demeure de négociants et d’hommes de loi. Jusqu’en 2008, il abritait l’hôtel de ville.
206 / Mars 2018 / www.detoursenfrance.fr
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