20 ans du Crédit Agricole Normandie Seine - Une fabuleuse aventure collective

UNE FABULEUSE HISTOIRE COLLECTIVE

Au cours de ces années, la dynamique de transformation coïncide avec une période de reprise de rentabilité et de création de richesse pour la banque, qui enregistre une hausse régulière de ses encours de crédits et, plus globalement, de son produit net bancaire (PNB). Cette conjoncture favorable lui permet de doubler son métier traditionnel de « prê - teur au territoire » d’un engagement d’investisseur. Puis, à partir de 2014, les taux d’intérêt s’effondrent et, même si les résultats de la Caisse Régionale résistent, sa capacité à dé - penser est moins large. L’année suivante, elle perd des parts demarché, ce qui incite Nicolas Denis, nommé directeur général le 1 er mars 2016, à démarrer son mandat dans un esprit de « reconquête ». Très vite, il s’attache à faire évoluer l’image de marque de l’entité autant que son discours de communication, comme le souligne Guillaume Ducroquet, entré à la Caisse Régionale en 2010 et aujourd’hui Directeur du patrimoine, des assurances et de l’immobilier : « Conscient de la réalité d’un environnement toujours plus concurrentiel, il a fait le choix de mettre à profit toute la dynamique et la cohésion déjà acquises autour d’un nouveau projet de rayonnement. “Bien faire et le faire savoir”, tel était son leitmotiv ! Autrement dit, montrons à notre territoire ce que nous faisons et qui nous sommes, en ré- affirmant notamment nos valeurs mutualistes, car c’est ainsi que nous pourrons conquérir ou reconquérir des clients. » Concrètement, une stratégie de rupture est instillée dès 2016 et sera consacrée l’année suivante par un nouveau projet d’entreprise. Pour écrire cette nouvelle page de l’histoire de Normandie-Seine qui la projette à l’horizon 2020 et 2025, les travaux de coconstruction avec les parties prenantes sont d’une ampleur sans précédent : 800 collaborateurs et administrateurs y participent activement, tandis que la consultation des sociétaires et clients vient nourrir la réflexion. « Toute cette période de préparation a été marquée par une incroyable émulation , rapporte Guillaume Ducroquet. Comme tous les membres du Codir, j’étais sponsor d’un des ateliers, sortes de petites “bulles de réflexion” où l’on s’affranchissait un peu de la hiérarchie pour encourager la libération des idées. Lors des restitutions, en décembre 2016, au comité de direction, il y a eu parfois de l’humour, du décalage : un peu surprenant quelquefois, mais toujours bienvenu, car c’est exactement ce que nous voulions susciter ! » De plus, une structure collaborative dédiée, Lab2020, est mise en place en 2016 sur les sites d’Évreux et Bois-Guillaume. Son rôle est d’animer l’innovation au sein de l’entreprise, d’encourager et de soutenir l’émergence de nouvelles idées au service des clients et des collaborateurs.

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