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-t-il l’emploi des jeunes
Florence Poivey
Responsable de la commission Éducation, Formation et Insertion du Medef
L’accompagnement du jeune doit être renforcé \\ Les pays où la formation par apprentissage domine affichent un taux de chômage des jeunes à un seul chiffre, contre 25 % en France. Beaucoup sont aussi des champions économiques. Il est donc essentiel de développer cette voie, d’en faire une ambition nationale pour chaque individu et pour chaque entreprise. Cela commence par l’orientation : l’apprentissage doit être présenté comme une voie d’excellence, aussi noble que la voie générale pour arriver au bac. Ensuite, il faut rendre les choses plus simples pour le jeune comme pour l’entreprise : simplifier la signature des contrats, aligner le contrat de l’apprenti sur le droit commun de tout salarié, lever la limite d’âge d’accès à l’apprentissage, réduire le nombre de diplômes, faciliter les passerelles entre l’académique et l’apprentissage. En Suisse, on peut commencer en lycée pro dans la filière bois et finir médecin ! L’accompagnement du jeune doit être renforcé : rien de tel que des liens solides entre le maître d’apprentissage en centre de formation et le tuteur en entreprise pour réduire les ruptures de contrat. Mon rêve, c’est que 80 % des jeunes Français aient, à un moment de leur cursus, envie de le réaliser en alternance. //
JEAN-LUCBERTINI
MA_CONCLUSION Il convient d’introduire de la souplesse dans le système, c’est-à-dire rendre possible l’ouverture de centres de formation des apprentis (CFA) rapidement et faire évoluer les cursus en cas de nécessité des entreprises. Besoins des entreprises et situation des jeunes doivent être au cœur du projet de formation.
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Dossier familial 13
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