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À Val Thorens, on redescend d’un restaurant d’altitude grâce à une tyrolienne de 1 800 m !

Des paysages mis en scène « 95 % de notre clientèle est urbaine et veut s’approprier une montagne idéale, sans stress », remarque Franck Lecoutre, le directeur de l’Office de tourisme de Chamrousse. Forêts croulant sous les flocons, combes immaculées, torrents gelés, les grands espaces vierges s’ouvrent aux meutes entraînant les traîneaux. Accessible même aux skieurs débutants, le ski-joëring est l’art de se laisser tracter par un cheval. Aux Arcs et à Morzine, il se pratique sur des sentiers dédiés en pleine nature. Les joies du froid La micro-aventure, qui dépayse vite et intensément, est la clé du tourisme de proximité. Les igloos se prêtent aux rendez-vous insolites, comme à Val Thorens, à La Toussuire ou La Rosière. On y passe aussi, comme à La Plagne ou à Gourette, des nuits sur des lits en forme de gros glaçons. Les cascades de glace permettent un contact plus limité. Le cirque de Gavarnie, les Écrins, l’Embrunais, la Haute Maurienne ou le Queyras, sont des hauts lieux de la pratique. Et pour se réchauffer, des centres aqualudiques ont fleuri dans les stations.

Sentiers givrés et balades inspirantes Au sommet de la Croix de Chamrousse, 2 250 m, une boucle relie trois belvédères dominant la vallée de Grenoble. Depuis ce nouveau sentier panoramique, on voit les Grandes Rousses, le plateau du Vercors, la Chartreuse… « Le tourisme d’espace remplace le tourisme de masse », analyse Armelle Solelhac. Comme à Chamrousse, des sentiers damés et panoramiques accueillent les marcheurs, en raquettes ou avec de bonnes chaussures à la recherche de silence. Les villages, comme Val-d’Isère, deviennent piétonniers. La contemplation prend la place du grand frisson.

Différentes façons de glisser

« On fait moins de sports d’hiver, mais on veut vivre un maximum d’expériences et d’activités sensorielles dans un grand espace de jeux », note Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France. Le premier contact avec la neige se vit en luge, sur rails ou sur des descentes dédiées, ouvertes parfois en nocturnes. Les patinoires couvertes, comme à Valloire ou à Pralognan, se prêtent à la danse, mais aussi au hockey et au curling. Patiner sur les lacs gelés de Lamoura, des Rousses ou de Saint-Point fait partie de l’art de vivre jurassien. La glisse se vit aussi à vélo, en pédalant sur les fatbike

(vélos à gros pneus) ou en dévalant les pistes sur les véloskis équipés de patins.

On peut dévaler les pistes sur les véloskis équipés de patins.

Dépaysement garanti avec ces balades en traîneaux tirés par des chiens dans des grands espaces vierges.

T. LOUBERE (2), T. THEAUX / OT VAL THORENS (2) - JEF EXERTIER / VÉLOSKI

139 SANTÉ MAGAZINE I décembre 2020