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BIen-être COACHING

Comment s’y mettre ? On peut apprendre de multiples manières, l’essentiel étant de respecter son rythme pour conserver intacte l’envie de tricoter.

Apprendre les bases On trouve de nombreuses explications dans des livres ou sur internet, aussi bien sous forme de schémas que de vidéos. Un terme nous échappe ? Il existe forcément sa définition et une vidéo explicative sur Youtube. Quelques techniques suffisent pour commencer. Monter ses mailles consiste à créer le premier rang sur l’aiguille. Le point mousse est une succession de “mailles endroit”, mailles de base. Il forme un motif de petites vaguelettes. Changer de pelote est indispen­ sable, car presque tous les modèles en nécessitent plusieurs. rabattre ses mailles permet de terminer le tricot et d’enlever les aiguilles. pulls sur la peau. Le mérinos est aussi très doux, mais plus fragile. Moins onéreuses, les laines contenant des fibres synthétiques présentent aussi l’avantage de pouvoir être lavées facilement en machine. Pour Morgane Mathieu, mieux vaut éviter les mohairs et préférer les couleurs claires et unies. « Les fils poilus et les couleurs sombres compliquent beaucoup le comptage des points et des rangs », notetelle. Les kits sont très pratiques. Ils contiennent la laine, les explications et les aiguilles. Il en existe de nombreux adaptés aux débutants.

Se faire plaisir avec un projet motivant

Les premières sessions peuvent être consacrées à l’apprentissage sur un “brouillon”, mais il est important de passer rapidement à un projet qui nous plaît. « Quand on donne des cours, on s’aperçoit que la technique de base peut venir en 1 heure, et les progrès sont ensuite très rapides », témoigne Morgane Mathieu, designer tricot. Il est possible de se lancer dès que l’on a compris le montage des mailles et le point de base. On entend souvent qu’il faut débuter par une écharpe au point mousse. Ce n’est toutefois pas un passage obligé. « L’écharpe peut s’avérer longue et répétitive, note Lise Tailor, également créatrice. Je recommanderais plutôt de débuter par un petit projet plus amusant, comme un col ou un bonnet. »

Aiguilles : choisir une méthode Si les aiguilles droites sont encore souvent la règle pour apprendre, la plupart des nouveaux modèles se tricotent sur des aiguilles circulaires. Cette technique peut être utilisée pour n’importe quel projet, mais elle permet surtout de réaliser des pulls d’une seule traite, sans couture. Certaines spécialistes, comme Lise Tailor, recommandent d’apprendre directement avec cette méthode. Aurélie Tixier, elle aussi créatrice et tricoteuse chevronnée, ne pratique plus qu’avec des aiguilles circulaires : « La maille est la même, seul le maniement est un peu différent. » Travailler avec des aiguilles circulaires permet aussi de mieux répartir le poids du tricot. « Cela soulage nettement les coudes et les épaules quand on tricote beaucoup », précisetelle.

Se procurer le bon matériel

On l’achète en fonction du projet, et non l’inverse !

Les aiguilles sont en métal, en plastique ou en bambou. « Ces dernières sont bien pour débuter, estime Lise Tailor. Si la laine glisse moins bien sur des aiguilles en plastique, le problème inverse peut se produire avec les aiguilles en métal. » Le métal garde cependant la préférence des tricoteuses aguerries. Les aiguilles 5 ou 6 sont les plus faciles à manier, grâce à leur taille intermédiaire. La laine : l’alpaga est un fil doux et solide, et le baby alpaga est un bon choix pour ceux qui ne supportent pas le contact des

MELICA / STOCK.ADOBE.COM

136 SANTÉ MAGAZINE I décembre 2020

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