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En cas d’inconfort passager Certaines situations amenuisent la libido et retardent l’excitation sexuelle, facteur clé de la lubrification. Le stress ou l’appréhension du rap- port, une irritation vulvaire ou les modifications hormonales au cours du cycle, en post-partum ou durant l’allaitement, peuvent perturber ce processus naturel. Un lubrifiant aqueux enrichi en aloe vera ou en acide hyaluronique peut alors être un vrai plus. Ces actifs ont des propriétés hy- dratantes, humectantes et apaisantes qui prolongent l’action lubrifiante et assurent un meilleur confort.
Pour le plaisir ! Dans ce cas tout est permis... ou presque ! Les lubrifiants à base d’eau et de glycérine, les plus répandus, se déclinent en différentes textures et arômes. Ils conviennent le plus souvent aux rapports oraux, ce qui est mentionné sur leur packaging . Certains provoquent des effets frissons, d’autres une sensation de chaleur. Leurs atouts ? Ils sont économiques et se nettoient à l’eau. De plus, ils sèchent vite, à l’inverse des lubrifiants au sili- cone. Glissants, ces derniers sont de meilleurs lubrifiants appréciés pour les rapports dans l’eau puisqu’ils ne s’y dissolvent pas ! Le bémol : ils tachent plus tout comme les lubrifiants huileux (à base d’huile de coco par exemple), leur alternative naturelle. « En définitive, chacun le sien, résume Sandra Saint-Aimé. Un lubrifiant est personnel et il faut souvent en essayer plusieurs avant de trou- ver le bon... et en changer pour de nouvelles expériences ! »
Lors de sécheresse vaginale « Liée à des infections vaginales répétées, à une pathologie (diabète, hypertension), à des médica- ments (antidépresseurs, anticancéreux, isotrétinoïne utilisée dans l’acné) ou à la ménopause, elle nécessite une consultation gynécologique pour en identifier la cause », dit la Dr Brigitte Letombe. En attendant, des gels lubrifiants et hydratants d’action prolongée sont utiles. Ils renferment le plus souvent de l’acide hyalu- ronique qui restaure la tonicité et l’élasticité de la mu- queuse tout en assurant une lubrification prolongée.
Quelles précautions ? Si les lubrifiants huileux ou au silicone n’influencent pas le pH vaginal, ceux à base d’eau doivent avoir un pH entre 4 et 5 « pour préserver l’acidité du vagin et maintenir l’équilibre du microbiote vaginal », précise la Dr Letombe. Prudence aussi avec les produits aro- matisés ou à effet chaud ou froid pouvant être irritants.
Avec un préservatif Un lubrifiant est indispen- sable pour limiter le risque de rupture du préservatif. Ceux à base d’eau ou de silicone conviennent dans tous les cas. Attention, les composés hui- leux (coco, cire d’abeille, vase- line...) ne sont pas compatibles avec les préservatifs en latex qu’ils rendent poreux !
INFO
Bon à savoir Les lubrifiants visant à préserver ou faciliter la fertilité n’ont, à ce jour, pas fait l’objet d’études sérieuses.
STOCK-ADOBE.COM
37 SANTÉ MAGAZINE I aout 2021
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