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Questions & réponses d’experts santemagazine.fr

Ménopause Remédier aux désagréments urinaires La ménopause correspond à l’arrêt de l’activité ovarienne. Des symptômes liés à la carence estrogénique peuvent survenir comme l’apparition d’un syndrome génito-urinaire associant des troubles vulvaires, vaginaux et urinaires.

Peut-on traiter soi-même un bouchon de cérumen ? Dr Louise Boyeldieu chirurgien ORL, fondation ophtal- Oui, à condition toutefois que le bouchon ne soit pas trop important. Trois techniques sont possibles : 1 Lavage de l’oreille à l’eau tiède avec le pommeau de douche placé juste devant le pavillon de l’oreille. À utiliser en préventif également pour éviter la formation d’un bouchon. 2 Produits pour dissoudre ou ramollir le bouchon de cérumen. On les trouve en spray, en gouttes… à base d’eau salée… en vente en pharmacie. Ils ne sont pas vraiment recommandés, même s’ils ne présentent pas de réel danger a priori . Il y a un risque de pousser le bouchon plus loin dans le conduit auditif. On ne doit pas les utiliser tous les jours, car les oreilles sont autonettoyantes. 3 Technique mécanique, comme les curettes, efficaces mais à ne pas utiliser soimême sous peine de se blesser. mologique Adolphe de Rothschild, Paris

Traitements local ou hormonal, les solutions dépendent du degré de gêne.

Les traitements locaux ont une réelle efficacité sur ces symptômes urinaires. Des crèmes ou ovules vaginaux hydratants ou lubrifiants, ou à base d’estrogènes restaurent la bonne qualité de la muqueuse de cette région, à condition d’observer une grande régularité pour une efficacité maximale : en cure d’attaque sur 20 jours consécutifs, puis une à deux fois par semaine selon le confort obtenu. En cas d’échec ou en cas de bouffées de chaleur ou de sueurs nocturnes associées, un traitement hormonal de la ménopause peut être proposé, à condition de ne pas présenter de contre-indications et après évaluation de la balance bénéfice-risque.

Dr Brigitte Raccah-Tebeka gynécologue endocrinologue

Une femme ménopausée sur deux connaît des symptômes urinaires : envies impérieuses d’uriner, mictions plus fréquentes même la nuit, voire petites fuites. Les cystites récidivantes sont fréquentes et peuvent être alimentées par la sécheresse vaginale. Certains facteurs favorisent le syndrome génito-urinaire comme le tabac, l’absence d’activité physique et l’obésité. À l’inverse, le maintien d’une activité sexuelle régulière a un impact positif sur ces troubles.

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80 SANTÉ MAGAZINE I juillet 2019