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www.regal.fr RÉGAL N° 87 JANVIER FÉVRIER 2019

UNVERRE AU ZINC Clément (ci-dessus) et Benoît, deux jeunes Grenoblois fous de vins, ont d’abord ouvert La Balade des Terroirs, en 2012. Et puis ils ont eu envie de passer derrière le zinc. Un comptoir ? Oui, bien sûr. Mais surtout LE ZINC : Ze independant natural cellar , un bar à vins nature, «où les vignerons sont plus importants que les appellations » . Au programme : quelques grands classiques (le domaine Vacheron, à Sancerre), des pépites (le domaine Groffier à Chambolle- Musigny) et des découvertes locales, comme la cuvée iséroise Mes p’tits gars, du domaine des Rutissons. En tout, une sélection de plus de 1 000 références, bières et spiritueux compris. Ancien sommelier du restaurant 3 étoiles Lameloise, Benoît y a glané les notions de cuisine qui lui permettent de concocter de délicieuses terrines de foie gras et de rillettes. Le soir, les jeunes actifs s’y précipitent.

Verre vert ou café noir? Autant le gratin dauphinois se fait discret, autant la chartreuse est omniprésente. En entrée, en plat, en dessert, aucune carte de restaurant n’y échappe. Alors imaginez les bars ! À La Mercerie, la version jaune est déclinée en Yellow Negroni avec du gin et de la gentiane des Chartreux. La verte est magnifiée dans le Mercerie Sour, avec un pisco infusé au pollen, du jus de pamplemousse et de citron vert, du jasmin, de la fleur d’oranger et une meringue citronnée. Au Magic and Candy bar, repaire des moins de 25 ans, elle remplace le rhum dans les mojitos. Et au café À L’Envers, elle est mixée selon l’envie du moment. Difficile de vous dire quelle envie : elle change souvent ! Ouvert en septembre dernier, ce cowork café, repéré par le blog lesmondaines.com (l’une des excellentes sources d’informations grenobloises), est aussi un bar-resto-boutique- musée-salle de spectacle et de conférences. Mais surtout, il constitue déjà l’un des lieux les plus chaleureux de la ville. Tout proche de la gare, mais dans une petite rue à l’écart, il est l’œuvre d’une bande de doux- dingues sacrément organisés (ci-contre). Pierre, le cuisinier, travaillait à La Corne d’Or, très bon restaurant des environs de Grenoble, avant de venir ici jouer du couteau. C’est à lui qu’on doit les cinq plats proposés chaque jour : loup, épeautre, poire et ponzu ou côte de cochon, betterave, salsifis et saté, le jour de notre passage. Côté dessert, il est aidé par Annabelle, à la fois pâtissière et gérante. Valérie, architecte, a l’œil sur la déco. Xavier, chef d’entreprise et associé, complète le quatuor. Foncez, ils sauront vous remettre à l’endroit. Enfin, si c’est un décor plus traditionnel qui vous tente, ce sera le Café de France, près des halles Sainte-Claire. Un bistrot à l’ancienne, avec joyeux brouhaha et vieilles réclames publicitaires, le décor rêvé d’un film de Jean-Pierre Jeunet ou de Woody Allen. Tout en gouaille, le patron n’a pas son pareil pour mettre à l’aise nouveaux venus et habitués. Et les faire sortir de leur coquille. n

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