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se sentir bien 24
CEQUE GARANTIT CE LABEL
de contenir des huiles essentielles, qui remplacent certains conservateurs, ainsi que desmolécules végétales aro- matiques qui augmentent le risque d’irritation et d’allergies » , reconnaît son créateur.Mais ledosage est plus n qu’audébut de la cosmétiquenaturelle.
le droit animal, que l’environnement et la santé » , rappelle Anissa Putois, porte-parole d’une association vé- gane. « La plupart des marques vé- ganes utilisent donc des ingrédients naturels sélectionnés pour leur qua- lité et leur innocuité. Mais concrè- tement, les marques porteuses du label n’ont pas l’obligation d’utiliser des actifs clean. » Bref, si on a de forte chance d’éviter les potentiels pertur- bateurs endocriniens, utiliser des cos- métiques véganes ne met pas à l’abri des irritations ou des allergies.
« Ce sont les effets croisés des pertur- bateurs endocriniens contenus dans certains types de conservateurs qui s’avèrent problématiques. Or, nous uti- lisons chaque jour entre 7 et 9 produits cosmétiques en moyenne » , analyse Julien Kaibeck. Pour limiter les risques d’exposition, la Slow Cosmétique a décidé d’éliminer tous les ingrédients qui font polémique par principe de pré- caution. Le label privilégie la naturalité, « les produits sont donc susceptibles
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« Le véganisme est une posture éthique visant à protéger aussi bien
Jeveux respecter l’environnement P rotection des milieux aqua- tiques,développementdurable, reforestation : depuisquelques
années, le secteur cosmétique remet en question son impact sur l’environne- mentet les initiativessemultiplientpour limiter la pollution qui découle de la fa- brication et de l’utilisationdes produits. Peutmieux faire ? Sûrement ! Les huiles minérales issues de la pétrochimie, les phtalates qui entrent dans la composi- tion de nombreux plastiques, lesmicro- billesdeplastiqueouencoredesagents moussants (sodium lauryl sulfate) sont des polluants pour l’environnement. Il aétédémontréqu’ilsontun impact sur lesmilieux aquatiques, sur les végétaux et les animaux. «Laprotectionde laplanèteest l’undes piliers de la cosmétique bio » , déclare Nicolas Bertrand. « Le label contribue au développement de l’agriculture bio- logique en protégeant les ressources en eau ou en évitant le déversement de pesticides par exemple, et a également des exigences enmatière de biodégra- dabilité et de toxicité. Les produits qui le portent n’ont notamment pas ou peu d’impact sur les espèces aquatiques. CEQUE GARANTIT CE LABEL
Les polymères et les silicones de nos cosmétiques se répandent dans les océans lors de nos baignades.
Nouspassonsaussi aucrible lesembal- lages : certains plastiques, comme le polystyrène ou le PVC, sont prohibés. » Une véri cation est pratiquée tous les deux ans.
et les plastiques liquides des produits à rincer, car on estime à 400 ans le temps nécessaire pour qu’ils dispa- raissent et ils ne sont pas ltrés par les stations d’épuration » , énonce Ju- lien Kaibeck. « Nous bannissons aussi les polymères et les silicones qui s’ac- cumulent au fond des océans et sont absorbés par le microplancton pour se retrouver dans nos assiettes. »
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« Pour sauvegarder les océans, nous n’acceptons pas les microplastiques
WESTEND61 / GETTYIMAGES
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