PEPS MARS
NE PAS SE LAISSER DÉBORDER
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INSTALLER UN POÊLE À BOIS
% Pour l’éviter. « Seul un plombier doit raccorder le siphond’unedoucheà l’italienne à l’évacuation, car c’est assez compliqué. L’installateur doit aussi prévoir une natte d’étanchéité sur le sol et sur le mur jusqu’à 1mètre de hauteur aumoins, sous le carre- lage » , conseille Philippe Le Roy, maître d’œuvre et président de l’Union natio- nale de l’architecture et des maîtres d’œuvre. Autre préconisation, si vous faites poser une baignoire en toplax, très légère, « il faut la remplir d’eau et entrer dedans avant deposer le carrelage car elle peut s’a aisser un peu. Or si le carrelage adéjàétéposé, un jour se formeraundénivelé avec, à la clé, des in ltrations d’eau » . En n, une ventilation est indispensable dans la salle de bains et le circuit électrique doit être maintenu à distance des pro- jections d’eau. AMÉNAGER LA CUISINE % Le risque principal. Des mesures mal prises, des tuyaux gênants ou des murs irréguliers qui n’ont pas été pris en compte : les meubles ou le plan de travail ne s’ajustent pas. Plusieurs mil- liers d’euros sont en jeu. % Pour l’éviter. Un cuisiniste ou un installateur professionnel sérieux ne se contentera jamais demesures prises par vos soins ou d’un simple plan d’ar- chitecte. Il viendra sur place vérifier les cotes. Dans ce cas, si le cuisiniste s’est trompé en prenant les mesures ou en commandant les meubles, il doit recommander les bons modèles à ses frais. «Mais si vous avez fourni lesmesures vous-même, comme prévu par le contrat, vous ne pourrez rien exiger de lui » , rappelle David Rodrigues, juriste à la CLCV. Par ailleurs, mieux vaut également lui confier toute la cuisine, y compris l’électroménager, pour ne pas risquer d’acheter des appareils qui ne s’intégre- raient pas ou dont les portes ne s’ouvri- raient pas dans le bon sens.
% Le risque principal. L’acheter dans une foire ou un salon, par exemple, et ne pas pouvoir l’installer dans la pièce en raison des contraintes techniques. « Le conduit de fumée doit être installé à 12 centimètres aumoins des poutres en bois de la charpente, avec un doublage ignifugé à 38 cmminimumdes cloisons, et une prise d’air doit être faite sous le poêle » , rappelle Philippe Le Roy. Une mauvaise ins- tallation risque de noircir le mur, et même dans le pire des cas de provo- quer un incendie. % Pour l’éviter. Acheter le poêle à bois à un installateur agréé par un fabri- cant et assuré pour cette activité de fumisterie. « Il vous fera bénéficier de la garantie décennale sur les travaux » , conseille Philippe Le Roy. ABATTRE UNE CLOISON % Le risque principal. Fragiliser la structure de la maison ou de l’im- meuble. Connu pour les murs por- teurs, ce risque existe aussi dans les vieux bâtiments pour des cloisons non porteuses au départ mais qui le sont devenues au fil des années. « En sup- primant une cloison pourtant non porteuse, une entreprise a vu la charpente s’affais- ser, emportant la façade de l’immeuble. Or, en cas de problème de ce type, en tant que maître d’ouvrage qui a commandé les tra- vaux, vous êtes responsable » , raconte Syl- vie Marcilly. Les dégâts peuvent dans ce cas se chi rer en centaines de mil- liers d’euros. % Pour l’éviter. Dès que vous touchez à un mur, faites intervenir un maître d’œuvre. À défaut, faites au moins appel à un maçon. « Dans tous les cas, véri ez toujours que l’entreprise chargée de la démolition est bien assurée pour les tra- vaux touchant à la structure de l’édi ce » , conseille l’avocate.
REFAIRE LA SALLE DE BAINS % Le risque principal. Une étanchéité mal faite, et l’eau va s’in ltrer sous la douche, sous le carrelage. Les murs se dégradent, les peintures s’e ritent, vous inondez le voisin du dessous et vous risquez en outre des dommages électriques. « Il est même arrivé que le plancher s’effondre » , raconte Sylvie Marcilly, avocate au barreau de Paris. La remise en état peut ainsi coûter plu- sieurs milliers d’euros.
P BOMBAERT / GETTY IMAGES
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