PEPS MARS

se sentir bien 32

% L’impact surmoncholestérol : autant la partie blanche (albumine) ne pose aucun problème, autant le jaune, riche en cholestérol, doit être consommé avec modération. Surtout lorsqu’on souffred’uncholestérol d’originegéné- tique et/ou associé à undiabète. % Comment ? On se limite à 3-4 unités par semaine, préparations comprises. Dans les omelettes, quiches, gâteaux, on divise par deux les jaunes indiqués et on garde les blancs. RÉSERVER LES SUCRERIES AUXOCCASIONS % Lesbienfaitspourma ligne : gâteaux, pâtisseries, chocolat… sont riches en graisses et en sucres, donc caloriques et ces calories, “vides”, apportent peu de nutriments intéressants. % L’impact sur mon cholestérol : il est double. Trop de sucre contribue à une élévation du taux de triglycérides, dont les transporteurs – les lipopro- téines – sont aussi ceux qui véhiculent le cholestérol. Par ailleurs, ces pro- duits regorgent en général de graisses saturées : beurre, mais aussi huiles de palme ou de coco (qui gent à tempé- rature ambiante), matières grasses hydrogénées… qui contribuent à aug- menter le taux de LDL. % Comment ? Pas plus d’une fois par semaine, en les préparant maison, ce qui permet de remplacer le beurre par de l’huile de colza. On privilégie aussi les desserts peugras comme les entre- mets et les mousses de fruits qui sont faciles àalléger en remplaçant la crème par du lait, du yaourt ou du fromage blanc et les œufs par de la gélatine ou de l’agar-agar. ÉVITER L’ALCOOL, LES JUS ET LES SODAS % Les bienfaits pour ma ligne : non assimilées, les calories de l’alcool sont immédiatement stockées. Quant aux jus et sodas, leurs sucres font grimper la glycémie en flèche ce qui, là aussi, favorise le stockage.

% L’impact sur mon cholestérol : lorsqu’elles sont consommées en excès, les boissons alcoolisées et/ou sucrées augmentent signi cativement le taux de triglycérides et, par ricochet, celui de cholestérol. % Comment ? On boit de l’eau, plate ou gazeuse, éventuellement aromatisée avec du citron, des écorces d’agrumes, de lamenthe… et on réserve les autres boissons aux occasions.

VARIER LESHUILES % Les bienfaits pour ma ligne : bien qu’elles soient aussi caloriques que les graisses saturées (9 kcal par g), leurs graisses majoritairement insatu- rées s’incorporent plus facilement aux membranes des cellules et sont à ce titremoins facilement stockées. % L’impact sur mon cholestérol : les lipides insaturés, notamment les omé- ga-3, 6 et 9, réduisent le mauvais cho- lestérol sansmauvaises répercussions sur le bon. Les acides gras oméga-3 contribuent en plus à uidi er le sang. Quant à l’huile d’olive vierge, elle est riche en antioxydants béné ques à la santé cardiovasculaire. % Comment ? Pour cuisiner ou assai- sonner, on utilise des huiles de colza, noix, olive, en variant et en contrôlant lesquantités : 2à3cuillerées à cafépar repas (environ 10-15g). % Les bienfaits pour ma ligne : l’œuf est modérément gras et calorique, mais on le cuit avec des matières grasses, ce qui alourdit la facture éner- gétique. Par ailleurs, 2œufs apportent moins de protéines et plus de lipides qu’un morceau de viande ou de pois- sonmaigres. LIMITER LAQUANTITÉ D’ŒUFS

L’eau, plate ou gazeuse, éventuellement aromatisée avec du citron, est la boisson à privilégier.

à lire

Le cholestérol

décrypté, Dr Jean-Michel Lecerf. Éd. Solar Santé, 6,90 €.

Et les margarines aux phytostérols ? V Lesproduitsenrichisen phytostérolscommecertaines

margarinesetyaourtsn’ontplusle ventenpoupe!Nonseulementils sontchers,maisenplusilsn’ontpas prouvéleursbénéfices. «Certaines étudescontradictoiresindiquentmême qu’unexcèsdephytostérolspourrait augmenterlerisquecardiovasculaire, noteleDrLecerf. Deplus,ilssemblent diminuerl’absorptiondescaroténoïdes. Mieuxvauts’enpasser.»

J. KANTOR, A. MITSOPOULOS / GETTYIMAGES (2) - RYMAN / PHOTOCUISINE