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des fourmis 138 dans les jambes

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1_ Le parcAndré-Citroën, sur le site des anciennes usines Citroën, propose à ses visiteurs une ascension de 150mètres à bord d’un ballon pour une vue panoramique époustou ante sur Paris. 2_Vue sur la façade de la préfecture de Paris et d’Île-de-France , rue Leblanc, inaugurée en 2011. 3 et 4_ LeChalet des Îles est un restaurant emblématique du bois de Boulogne. On y accède par un bac, ce qui ajoute encore à son charme.

Sur cette troisième partie du tour de Paris, on emprunte la promenade de la Petite Ceinture du XV e arrondissement, qui est le plus beau tronçon de cet itinéraire. Il s’interrompt sur la place Balard. À voir notamment, de l’autre côté du boulevard du Général-Martial-Vallin, la façademystérieuse de l’état-major des armées, le “Pentagone français”. Sans oublier, au numéro 5 de la rue Leblanc, les éclats de miroir de la préfecture de Paris et d’Île-de-France. Par le jardin Eugénie-Djendi, on rejoint le parc André- Citroën. Créé sur l’emplacement des usines Citroën, il apparut en 1992 comme la version moderne des grands jardins conçus sous le Second Empire, tels que les Buttes- Chaumont. D’une conception sophistiquée, il réunit sur 14 hectares plusieurs jardins. La couleur dominante des végétaux qui peuplent chacun d’entre eux est associée à un métal, le jardin étant placé sous le signe d’un des cinq sens de l’homme (le jardin argenté à la vue ; le jardin vert à l’ouïe, etc.). Insensibles à ces subtilités, les enfants préfèrent les pelouses et les jets d’eau sous lesquels ils se baignent dès les premières chaleurs. Le pont de Garigliano nous fait passer sur la rive droite de la Seine où, aux con ns de Paris et de Boulogne-Billancourt, on traverse les nouveaux quar- tiers piétonniers. Via l’avenue Le-Jour-Se-Lève, on parcourt des rues dont le nomévoque la grande époque des studios de cinéma. Direction le parc des Princes et la piscineMolitor, avant de découvrir l’étonnant jardin des serres d’Auteuil. En explorant ce site à l’entrée monumentale, on tombe sous le charme des immenses constructions de verre et de fer qui laissent entrevoir des profusions de verdure. Entre la porte deVersailles et la porteMaillot

Une fois dans une serre peuplée de plantes exotiques, la seule douceur de l’air est une invitation au voyage. Créé à la n du XIX e siècle, le jardin des serres d’Auteuil servit long- temps à fournir la ville de Paris en plantes ornementales. Exploit hydrologique Par la place de la Porte-d’Auteuil, on se dirige vers l’hippo- drome d’Auteuil. Deux hippodromes encadrent le bois de Boulogne. Auteuil, créé en 1870, s’ajouta à celui de Long - champqui existait depuis une vingtained’années. On atteint ainsi la porte de Passy pour entrer dans le bois de Boulogne par lecarrefour desCascades, entre les lacsSupérieur et Infé- rieur. Les pièces d’eau et ruisseaux dubois sont une création qui relève de l’exploit hydrologique: leur réseau est alimenté par un puits artésien situé à Passy. Le lac Supérieur est le premier servi, remplissant de son trop-plein son voisin le lac Inférieur. De cedernier part un ruisseauqui se subdivisepour alimenter laGrandeCascade, le lacSaint-James et les étangs du jardin d’Acclimatation. Le GR conduit ensuite à la porte Dauphine, dont la bouche demétrodonnant sur la place des Généraux-de-Trentignan possède encore une superbemar- quise. En n, avant de se diriger vers la porte Maillot par les squaresAnna-de-Noailles et Alexandre-et-René-Parodi, on passe par la fondation Louis-Vuitton, ne serait-ce que pour l’architecture imaginée par Franck Gehry.

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