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NOS KIDS À LA LOUPE/ ON FAIT LE POINT

Et la désensibilisation ? L e but est d’habituer progressivement le système immunitaire à tolérer l’allergène. On administre à l’enfant, dès l’âge de 4-5 ans, l’agent responsable de son allergie sous la forme de gouttes à avaler ou de comprimés. Le traitement s’étale sur plusieurs saisons pour les allergies saisonnières (pollens, par exemple) ou sur des années consécutives pour des allergies aux acariens ou aux moisissures.

6 Comment le

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diagnostiquer? U n interrogatoireminutieux : l’allergologue cherche les facteurs déclenchants de l’allergie en posant des questions sur la vie de l’enfant : ses loisirs, son habitat, les revêtements de la maison, lemode de chauffage… Il recherche aussi une allergie familiale et une relation de cause à effet entre l’exposition à un allergène et les symptômes allergiques. Si l’on vient d’adopter un chat, et que notre enfant semet à éternuer après avoir joué avec lui, la question d’une allergie aux poils d’animaux se pose. Des tests cutanés (prick-tests) : ils confirment une allergie et identifient les allergènes. Lemédecin dépose une goutte d’allergène sur la peau et incise la peau à travers cette goutte. Si la réaction est positive, on voit apparaître un gonflement ou une rougeur, avec des démangeaisons, en un quart d’heure. Ces tests peuvent être réalisés dès les premiers mois de la vie.

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Et les médicaments ? P our soulager les symptômes, on donne des anti- histaminiques en une seule prise par jour, sous forme de suspension chez le petit enfant. Ils agissent rapidement sur l’écoulement et les démangeaisons nasales et/ou des yeux. Des corticoïdes (anti-inflammatoires) sont prescrits en sirop, spray nasal, comprimés. Un collyre soignera la conjonctivite.

« Vers 8 ans, Edouard a manifesté des signes d’allergie aux acariens. C’est apparu du jour au lendemain, en arrivant dans notre maison de campagne. Il a été pris d’éternuements, ses yeux pleuraient, son nez coulait. J’ai aéré, changé les draps et lui ai mis un oreiller anti-acariens. Si les crises « I a t allergiqu €‚ ƒou„ ‚ …endemai‡ ! »

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“LE GRAND LIVRE DES ALLERGIES”, Dr Joëlle Birnbaum, Pr Benoît Wallaert, pneumologue- allergologue, éd. Eyrolles.

se sont espacées depuis, je ventile la maison matin et soir,

et passe l’aspirateur presque chaque jour dans sa chambre. On a aussi banni tapis et moquette. »

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MARIE-JO, maman d’Edouard, 13 ans.

Peut-on réduire l’impact des allergènes ? P our limiter l’exposition aux pollens : on roule en voiture fenêtre fermée, on ne tond pas sa pelouse en présence de l’enfant, on évite les balades en forêt ou on prend le bronchodilatateur du petit. Toutes les infos sur l’activité des pollens sur le site du RNSA (www.pollens.fr). Contre les acariens : on fait leménage et on aère quotidiennement, même en ville, aumoins 20minutes.

On ne di use pas d’huiles e entie es en présence d’enfants a ergiques.

Le sport, c’est permis ? L ’activité physique est recommandée, car c’est à la fois un lien social pour le petit malade et unmoyen de lutter contre le surpoids. Quelques précautions doivent être prises si l’enfant a déjà été sujet à des crises d’asthme dues aux pollens, notamment celle d’avoir toujours avec lui son bronchodilatateur.

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Contre les poils d’animaux : on évite les animaux domestiques auxquels l’enfant est allergique.

ÉLISABETH DE LAMORANDIÈRE

ULKAS /ADOBE STOCK - DR

56 PARENTS Avril 2020

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