Liver Bergerac Terre de passions

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Terre Vieille Château

Histoire, patrimoine et viticulture

Gérôme et Dolores Morand-Monteil sont installés à Terre Vieille depuis 1989. Vingt-six années passées à développer et à embellir le vignoble et la propriété.

nique. «Accueillir est une vraie passion pour nous. Nous sommes là pour vendre, mais aussi pour faire découvrir notre terroir, notre Périgord. C’est notre pays, notre patrimoine que nous partageons avec les gens », reconnaît le propriétaire des lieux. L’ACCUEIL AVANT TOUT Gérôme Morand-Monteil est un vrai passionné, intarissable sur l’architecture des bâtiments et la richesse du terroir bergeracois. Et le terroir, ici, c’est le pécharmant. Au château Terre Vieille, on cultive la dizaine d’hectares très traditionnellement : travail des sols et épamprage mécaniques, et surtout vendange à la main. Il faut une équipe de 25 vendangeurs au travail pendant trois semaines pour tout récolter. Quant à la vente, c’est la ferté du producteur, tout se fait en direct. Au-delà de l’accueil à la propriété, le château est ainsi présent sur quinze marchés chaque semaine en période estivale. «Viticulteur, œnologue, commercial, il faut être présent sur tous les domaines. Il faut raconter une histoire, notre histoire, et donc avoir un vécu pour vendre un vin », explique Gérôme Morand-Monteil. Celui-ci est insatiable, il veut toujours faire plus. Les idées pour continuer à avancer, à rénover, il en a en permanence. Mais il compte aussi sur ses enfants pour aller plus loin : « Ombeline, Pierre, Mayeul, Paloma, je leur demande un investissement important, surtout l’été. Par leurs parcours, ils pourront apporter des idées nouvelles, comme Pierre, actuellement chez Paul Hobbs en Californie. » Terre Vieille, ou l’envie permanente de s’ouvrir et de partager.

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S e rendre au château Terre Vieille, c’est entrer dans un autre univers. À peine sorti de la route, et déjà le visiteur est au milieu du vignoble. Le chemin le guide doucement vers les chais du châ- teau. Un ensemble de bâtiments qui étaient les anciennes dépen- dances du domaine de Grateloup, propriété du philosophe bergeracois Maine de Biran que l’on aperçoit en contrebas. Bâtisseur dans l’âme, Gérôme Morand-Monteil a tout restauré. Sur les murs, les pierres sorties du sol lors du travail des vignes. Le propriétaire des lieux est également fer de sa collection de silex, là-aussi en provenance de ses sols. Autant d’emblêmes d’un terroir aux richesses multiples. Un vrai voyage au cœur de l’histoire et de la préhistoire. Autour de ces bâtiments typiques du territoire, un pigeonnier, ou encore les fameux lagerstroemia ber- geracois. Mais aussi un boulodrome, des jeux de raquette pour les enfants, des tables pour le pique-

C’est notre pays, notre patrimoine que l’on partage avec les gens.

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Gérôme Morand-Monteil, viticulteur à Saint-Sauveur-de-Bergerac