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Au pays du pied-de-cheval
C’EST À CANCALE QUE L’ON ÉLÈVE CETTE HUÎTRE AUX QUALITÉS SINGULIÈRES.
Jusque dans l’entre-deux- guerres, les fonds de la baie du Mont-Saint-Michel étaient tapissés de bancs d’huîtres sauvages, si imposantes qu’on les appelait «pieds- de-cheval ». Les pêcheurs- ostréiculteurs de Cancale draguaient
Les maladies récurrentes et la surexploitation ont entraîné la disparition des huîtres sauvages, et aujourd’hui le pied-de-cheval est devenu rarissime. Plate ou creuse, l’huître de Cancale a cependant conservé sa notoriété grâce à la qualité de
ces coquilles et fnissaient de les élever dans des parcs qui occupaient le fond de la baie. Les bateaux utilisés
son «terroir», d’une qualité exceptionnelle, grâce aux
Plate ou creuse, l’huître de Cancale a conservé sa notoriété grâce à la qualité de son « terroir ».
puissantes marées qui
apportent aux parcs une eau
pour tirer les dragues étaient les bisquines, des voiliers exceptionnels par la surface de voilure nécessaire pour tirer les dragues par vent faible. Construite en 1987 et embarquant des passagers à longueur d’été, La Cancalaise est la reproduction d’une de ces élégantes bisquines.
toujours régénérée. Et la plus agréable manière de déguster les huîtres de Cancale consiste à se rendre au bout des quais, près du môle de la Fenêtre où les étals des ostréiculteurs sont réunis, proposant pain bis, beurre, muscadet... Tout ce qu’il faut pour une dégustation sur place, à la bonne franquette.
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