GUIDE VERT MICHELIN TOURAINE POITOU

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Hôtel Mame C1 19 r. Émile-Zola - visite lors des Journées du patrimoine ; cour ouverte en sem . Cet hôtel particulier de style classique a été édifié de 1768 à 1770 par l’archi- tecte Pierre Meusnier pour Gilles Lefebvre, marchand tourangeau. Poursuivez jusqu’à la rueNationale que vous traversez pour rejoindre le vieux Tours. aa VIEUX TOURS La vaste opération de restauration entreprise vers 1970 autour de la place Plumereau, ainsi que l’installation de la faculté des lettres au bord de la Loire ont fait revivre ce vieux quartier ; ses rues étroites, souvent piétonnes et très commerçantes, en ont fait l’un des principaux centres d’animation de la ville. a Place Plumereau AB1 Aménagée en zone piétonne, la place « Plum’», l’ancien « carroi aux cha- peaux », est bordée de belles maisons du 15 e  s. à pans de bois qui alternent avec des façades de pierre. Terrasses de café et de restaurant débordent sur la place dès les premiers beaux jours, attirant touristes et étudiants. Avancez jusqu’à l’angle de la rue de la Rôtisserie, marqué d’une vieille façade à croi- sillons de bois. Au nord, un passage voûté ouvre sur la charmante place St-Pierre-le-Puellier agrémentée de jardins ; des fouilles y ont mis au jour, entre autres, un édifice public gallo-romain du 1 er  s., des cimetières des 11 e  et 13 e  s., ainsi que les fon- dations de l’église qui a donné son nom à la place. Au nord, un grand porche ogival donne accès à une autre placette. Rue du Grand-Marché A1 C’est l’une des plus intéressantes du vieux Tours, avec ses nombreuses façades à colombages garnies de brique ou d’ardoise. Depuis la place du Grand-Marché, on rejoint aussi les halles qui s’animent les mercredis, samedis et dimanches matin et comptent nombre de commerces de bouche. Rue Bretonneau A1 Au n o  33, un hôtel du 16 e  s. présente un beau décor de rinceaux Renaissance ; l’aile nord fut ajoutée vers 1875. LE DERNIER ÉTÉ DE SAINT MARTIN À lamort de saint Martin, évêque de Tours, en l’an 397, lesmoines de Ligugé et ceux deMarmoutier se disputent sa dépouille. Profitant du sommeil des Poitevins, les Tourangeaux s’emparent alors du cadavre qu’ils portent dans une barque pour regagner leur ville à toutes rames. La légende veut qu’un miracle se soit produit sur le passage du corps : les fleurs se seraient mises à éclore en plein novembre, les arbres à verdir et les oiseaux à chanter. Ce phénomène donnera naissance à l’expression « l’été de la St-Martin », employée lorsque la chaleur revient en automne. LES BASILIQUES DE SAINT MARTIN Un premier édifice fut élevé en 471 autour de la sépulture de saint Martin. Elle mesurait 53 m sur 20 m, comptait 120 colonnes, 32 fenêtres dans l’ab- side et 20 dans la nef. Après un incendie dévastateur, une nouvelle basi- lique fut édifiée au 11 e  s. ; victime des vicissitudes de l’histoire, elle dut être intégralement rebâtie au cours du 19 e  s.