GUIDE VERT MICHELIN TOURAINE POITOU

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Château de Montrésor a Montrésor (37460) – Indre-et-Loire (37)

L’élégant château Renaissance de Montrésor doit sa résurrection à un aventurier polonais, le comte Branicki. À la tête d’une immense fortune, ce dernier dota sa nouvelle résidence demeubles précieux et de trésors artistiques, aumilieu d’un parc romantique. Or, depuis le 19 e  s., rien n’a changé et le château apparaît tel qu’il était à l’époque du comte, non loin du bourg qui figure parmi les plus beaux villages de France.

y NOS ADRESSES PAGE 117 Hébergement, restauration, achats, activités, etc.

offre le plus beau point de vue sur le site. Jolie route aussi venant de Nouans-les-Fontaines (D 760). w À NE PAS MANQUER Les trésors artistiques du château ; la Pietà de Jean Fouquet, à Nouans-les-Fontaines. > ORGANISER SON TEMPS Comptez 1h pour le château et le parc, 2h pour la vallée de l’Indrois. / AVEC LES ENFANTS Les activités du lac de Chemillé.

i S’INFORMER Office de tourisme – 43 Grande- Rue - 37460Montrésor - t 02 47 92 70 71 - www.loches-valdeloire.com - de déb. juil. àmi-sept. : 10h-12h30, 14h-18h ; reste de l’année : tlj sf dim. 10h-12h30, 14h-18h - fermé 1 er  janv., 1 er  et 11 Nov., 25 déc. Ñ SE REPÉRER À 240 kmde Paris, 33 km au sud de Chenonceaux, 25 km à l’est de Loches (gare SNCF la plus proche). La route de Loches (rive gauche)

a CHÂTEAU t 02 47 92 60 04 - www.chateaudemontresor.fr - de déb. avr. àmi-nov. : 10h-19h ; reste de l’année : w.-end 10h-18h - possibilité de visite guidée sur demande - 9 € (-14 ans 5 €) - 3 € parc seul. (10h-18h). De la forteresse du 11 e  s. ne subsiste que l’enceinte, dont il reste de puissants murs jalonnés de tours ruinées. Au-delà des murailles se dresse, intact, entouré d’un petit parc romantique, le château résidentiel élevé au début du 16 e  s. Sur la façade sud, fenêtres àmeneaux, lucarnes à gâbles et deux tours àmâchi- coulis dominent l’Indrois. Le haut de l’enceinte qui surplombe cette rivière offre une jolie vue sur la vallée et les maisons du bourg. Intérieur – Depuis le 19 e  s., l’ameublement est resté tel que l’a laissé le comte Branicki. Après une grande salle à manger, ornée de trophées, où trône une immense table Empire, s’ouvre le petit salon a dont l’un des tableaux du 16 e  s., un épisode biblique, est l’œuvre du peintre Véronèse . Dans cettemême pièce, remarquez le petit escalier en colimaçon a , en acajou massif de Cuba et en bronze doré. Parfaitement équilibré, il ne prend appui que sur sa première et sa dernière marche. La maquette de ce chef-d’œuvre technique fut exposée à Paris en 1867, lors de la deuxième Exposition universelle.