GUIDE VERT MICHELIN TOURAINE POITOU

DÉCOUVRIR LA RÉGION 116

Chédigny Ñ À 11 km au nord de Loches - www.chedigny.fr.

Cette commune de 550 habitants est aujourd’hui l’un des plus beaux villages jardins de Touraine. Sous l’impulsion d’une mairie innovante, qui souhaitait rendre la rue à ses habitants, un projet a fleuri. Et si les vivaces ont remplacé les trottoirs, près de 600 rosiers (230 variétés) arpentent désormais les façades des maisons. Point d’orgue de cette réalisation, le Festival des roses de Chédigny , orchestré chaque année depuis 2006 pour le week-end de la fête des Mères, attire plus de 10000 visiteurs. L’ancien « jardin de curé » vient d’être restauré et rassemble plantes vivaces et arbres fruitiers.

Circuit conseillé a LES MOULINS DE L’INDRE

Ñ Circuit de 27 km tracé en violet sur la carte générale du rabat de couverture – Comptez environ 1h. Partez au nord-ouest par la D 943 ; prenez à droite la D 17 à l’entrée de Chambourg-sur-Indre. De Chambourg-sur-Indre à Esvres, la D 17 longe l’Indre bordée de moulins, de vieilles églises, de villages paresseusement endormis sous les tilleuls ou les saules, où quelques barques sont amarrées çà et là parmi les joncs. Azay-sur-Indre Au confluent de l’Indre et de l’Indrois , Azay se blottit au pied du parc de son château, dont La Fayette fut propriétaire. Reignac-sur-Indre Du pont sur l’Indre, sur la route de Cigogné, on aperçoit le moulin de Reignac, au centre d’un bassin semé de bosquets. Cormery Réputée pour ses macarons, Cormery aligne les auberges sur ses rives pitto- resques (Aux Veritables Macarons – 16 r. de Montrésor ; Aux Vrais Macarons de Cormery – 8 r. Nationale) . Près du pont, un moulin se cache sous de grands saules pleureurs, tandis qu’en aval la rivière baigne le vieux lavoir. Ancienne abbaye – Fondée en 791, cette abbaye bénédictine fut dissoute millle ans plus tard, pendant la Révolution, et ses bâtiments, vendus comme biens nationaux, furent en grande partie détruits. Unemaquette représentant l’édifice aux 14 e  et 15 e  s. et les vestiges, épars dans le village bâti sur le site abandonné par les moines, laissent imaginer l’ampleur de l’édifice. La rue de l’Abbaye passe sous une haute tour ruinée, la tour St-Paul , massif clocher-porche du 11 e  s. orné, sous ses baies supérieures, d’un curieux appareil en écailles et en losanges, et de bas-reliefs romans. La tour marquait l’entrée de l’église dont la rue occupe aujourd’hui l’axe. À son pied, le logis du prieur (15 e  s.) est desservi par une élégante tour d’escalier. La petite rue à gauche mène aux restes du cloître, d’où l’on aperçoit les belles arcades du réfectoire (13 e  s.). Sur la gauche, la gracieuse chapelle gothique de l’Abbé constitue un des seuls vestiges de l’église ; elle était autrefois reliée au logis abbatial visible sur la place, avec son appentis à colombages et sa tourelle. Église N.-D.-du-Fougeray – Dominant la vallée, cet édifice roman (12 e  s.) à influences poitevines recèle une majestueuse abside à trois absidioles épau- lées par des contreforts-colonnes. Dans le cimetière, en face de l’église, se trouvent un autel et une lanterne des morts du 12 e  s. Retour à Loches par la D 943 .

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