Ensemble #2 - Crédit Agricole Des Savoie
SCPI, OPCI, FONCIÈRES COTÉES
CONTENIR SON IFI, EN ACHETANT LA NUE-PROPRIÉTÉ DE SCPI Pour continuer d’investir en immobilier sans risquer d’être (davantage) taxé à l’IFI, l’achat de parts de SCPI peut s’envisager en démembrement de propriété. L’acquisition de la seule nue- propriété des parts ne génère aucun effet sur l’impôt sur le revenu, ni sur l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de l’investisseur et est susceptible d’évoluer dans le temps. En SCPI, la durée du démembrement proposée va de cinq à dix ans avec des décotes sur le prix de la part comprises entre 20 % et 26 %.
2 ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF IMMOBILIER Les OPCI sont, à ce jour, 18 à être proposés au grand public 1 . « L’essentiel de la collecte s’effectue via des unités de compte des contrats d’assurance-vie », précise Joël Advisse-Desruisseaux. Plus proche du Fonds commun de placement (FCP) pour sa liquidité, sa souplesse et son fonctionnement, l’OPCI dispose d’une structure particulière. Le capital est investi d’au moins 60 % en actifs immobiliers réels ou fonds cotés (bureaux, commerces, santé, actions foncières, etc.), le solde est placé dans des valeurs mobilières (autres actions, obligations, OPC monétaire, etc.). L’OPCI constitue une bonne option pour diversifier un portefeuille d’actifs financiers. Avec ce placement, on s’expose aux risques liés au marché immobilier et à ceux liés aux marchés financiers. Avec sa détention, on recherche davan- tage la valorisation des parts que la distribution de revenus. À noter : les frais annuels de gestion ne sont pas du même niveau. Il faut compter près de 2 % pour les OPCI contre 8 à 12 % pour les SCPI. Tout comme la SCPI, l’OPCI doit occuper une part mineure dans un patrimoine financier. La durée de détention conseillée des parts d’OPCI reste longue afin d’être capable de s’adapter au cycle de l’immobilier et financier qui s’étend sur plusieurs années.
3 IMMOBILIER COTÉ Investir dans l’immobilier en passant par la bourse ? C’est possible en achetant des titres de société d’investissement immobilier cotée (SIIC) appelée plus communément foncière. Ces groupes sont dotés d’un patrimoine immobilier locatif géné- rant des revenus et leur métier consiste à acheter, transformer, conserver voire vendre ces actifs. À l’échelle européenne, à part quelques acteurs géné- ralistes, les foncières sont souvent spécialisées dans le bureau, le commerce, le logement, la logistique, la résidence service et l’hôtellerie. Avoir ces titres en portefeuille offre plusieurs atouts. D’abord, c’est l’occasion d’accéder à des valeurs dites de rendement. Car les sociétés de ce secteur d’activité disposent d’un chiffre d’affaires prévisible en raison de baux longs signés par les occupants. Ensuite, grâce à une politique d’arbi- trage, ces sociétés tentent de doper leurs résul- tats grâce à des plus-values issues des cessions d’immeubles revalorisés. Toutefois, ces titres ne sont pas éligibles au plan d’épargne en actions (PEA) et peuvent unique- ment être logés dans un compte-titres, ou dans des unités de compte d’un contrat d’assurance-vie. Il s’agit par ailleurs d’un placement à long terme, dans lequel il n’est pas possible d’investir par le biais d’un emprunt immobilier. •
ACCOMPAGNER
1. Investir Les Échos: https://investir.lesechos.fr/complements/2019/06/06/1853986_1559814528_les-18-opci-auxquels- vous-pouvez-souscrier.pdf
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