Echappées Belles - Un été dans les Alpes

ESCAPADE EN SUISSE

BRETAGNE LES ALPES

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année, il continue d'attirer plus de 700000 voyageurs venus du monde entier. Nos compagnons de route? Des Indiens, des Chinois, des Coréens, des Japonais. « Lors de leur tour express d’Europe, entre la tour Eiffel à Paris et le Colisée à Rome, nombre de touristes asiatiques mettent à leur programme cette ascension ferroviaire » , éclaire notre guide. Le plus fidèle adepte de ce train rouge et jaune n'est autre que son conducteur. Lequel affirme : « C’est une expédition qui exige une vigi- lance permanente à cause des chutes de pierres et des marmottes sur les rails. Il faut aussi rouler lentement pour s’adap- ter à l’altitude et aux 1400 mètres de dénivelé. Si un industriel zurichois, Adolf Guyer-Zeller, n’en avait pas eu l’ idée, la Jungfrau serait probablement restée le domaine des seuls alpinistes… C’est une prouesse technique et humaine. Et, pour moi, une fierté de conduire ce train. » Le tracé du Jungfraubahn couvre 1400 mètres de dénivelé sur 9,30 kilomètres de long. Une belle prouesse technique qui contribue à hisser haut la légende de ce train.

À TRAVERS LA MONTAGNE Telle une chenille, le tortillard se hisse à l’oblique des pentes, serpente lentement dans un décor de prairies verdoyantes. En été, les vaches, le cou alourdi de cloches, paissent tran- quillement et regardent… les trains passer ! Au fur et à mesure que le rail

s’élève, les panoramas sont toujours plus grandioses. D'un côté, la vallée de la Lauterbrunnen, le village perché de Mürren, et de l’autre, les montagnes recouvertes de neige, presque mena- çantes… Deux kilomètres plus loin, le wagon est plongé dans le noir. Le train s’engouffre dans un tunnel, long de >

Le tunnel, entre les gares d'Eigergletscher et du Jungfraujoch, offre des ouvertures dans le rocher. Comme ici, à la station Eigerwand (le mur de l'Eiger, en français).

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