Echappées Belles - Un été dans les Alpes

Depuis le parvis de l’église Saint-François-de-Sales ( xvii e siècle), deux lieux emblématiques attirent le regard : la tour du château (à gauche) et le palais de l’Île (à droite).

qui conduit du pont Perrière aumusée- château, via la place Sainte-Claire. En ce jour de marché, cette belle rue éponyme, à arcades, vibrionne, livrant au nez des chalands tous les effluves du terroir de montagne : reblochons, tomes des Bauges, charcuteries… On sent les commerçants satisfaits d’être là, qu’ils soient à l’ouvrage derrière leurs étals ou accoudés au comptoir de la Buvette du Marché et à celui du Café Curt, leurs QG.

un franc air d’Italie que confirme la messe dominicale, célébrée dans la langue de Dante pour l’importante communauté transalpine. PLACE DU MARCHÉ À deux pas, l’église Saint-Maurice en impose avec son clocher néoclas- sique. Seule « fausse note »: sous l’effet du poids, en ce terrain maréca- geux, son chœur s’est déformé. Esthé- tique, aussi, est le cheminement piéton

de croisière. L’architecture elle-même joue une partition esthétique. Il suffit d’observer la façade xix e siècle de la préfecture de Haute-Savoie et celle, néoclassique, de l’hôtel de ville, dont la belle symétrie se reflète dans le miroir d’eau aménagé par l’architecte Jean- Michel Wilmotte. Les églises, si elles rappellent la farouche vocation catho- lique de la ville, rivalisent d’élégance discrète. Saint-François-de-Sales pro- pose sa livrée baroque et blanche :

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Au cœur duVieil- Annecy. La place Sainte-

Claire avec ses façades colorées et fleuries, entourée de ruelles adorables, d’échoppes, de cafés et de restaurants, est l’un des endroits les plus pittoresques de la ville.