Echappées Belles - La Côte Atlantique

CAP-FERRET

BÉL I SAI RE , LA CLÉ D’ACCÈS DU CAP Pour rejoindre la pointe extrême du Cap-Ferret, deux solutions s’offrent à vous. La première consiste à partir plein sud depuis Lège-Cap-Ferret, en haut du bassin, et de descendre au gré des petits ports ostréicoles – Claouey, Piquey où Cocteau et Radiguet vécurent des jours féconds dans les années 1920, Piraillan, Le Canon, L’Herbe – comme le ferait un navire caboteur. Seconde pos- sibilité: embarquez-vous sur la navette Transbassin au départ de la jetée Thiers à Arcachon. Trente minutes d’une tra- versée jusqu’à Bélisaire, au milieu des voiliers, des pinasses et des mouettes. Rendre visite par bateau à cet endroit à part est un hommage à son caractère quasi insulaire. Débarqué à Bélisaire, c’est à pied ou à vélo que vous rejoignez la Pointe (une dizaine de kilomètres aller-retour). À noter, qu’au début du xx e siècle, un tramway reliait les deux

soutenu par des colonnettes; la villa des Pêcheurs est toujours là, à gauche de la placette en face de l’église. L’au- teur d’ Antigone partageait avec son ami Marcel Aymé, lui aussi un fou du Bassin, des virées en mer à bord de son voilier Tamarisk. Continuez par la plage ou >

sites. À gauche de la jetée, traversez les terrasses des restaurants, avant de vous engager sur la promenade Jean-Anouilh, hommage au drama- turge bordelais, amoureux du Bassin. Il avait acheté, en 1957, une maison sur la plage, imposante avec son toit à débord

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