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En existe-t-il des rustiques?

Oui. Enfin, une seule, la variété ‘Violet de Mèze’, d’origine inconnue mais cultivée de longue date dans plusieurs villes du Sud- Ouest. La souche résiste à -8 °C et on rapporte des sujets ayant survécu à l’hiver de 1987 en repartant de la souche. Pour parvenir à maintenir cette variété en extérieur et en pleine terre, il faut la protéger sans faute durant les premières années. La plante doit se constituer un « capital racine » d’où elle repartira chaque année. Le feuillage gèle à -1 °C et tombe en décembre.

Y en a-t-il des parfumées? Non. Voilà bien une règle qui ne subit aucune exception chez les bougainvillées. Dans leur milieu d’origine, ces plantes sont fécondées par les colibris. Or ces oiseaux ne se dirigent pas vraiment à l’odorat, mais à la vue, raison pour laquelle les bougainvillées ont de grandes bractées colorées. La vraie fleur est cette petite corolle blanche au milieu. Pour que votre bougainvillier soit parfumé, il y a une solution : faites grimper dessus un jasmin ( Jasminum polyanthum ), sur les parties de tige à nu.

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Se cultivent-elles toutes de la même façon ? Non. Il y a les bougainvillées à cycle continu, comme les variétés tropicales (les plus colorées), qui ne supportent pas de température inférieure à 10 °C en hiver. Les bougainvillées arbustives, elles, ont impérativement besoin d’un repos. Le geste-clé pour les réussir consiste à ne jamais trop arroser les bougainvillées et à laisser le substrat sécher en surface avant d’arroser à nouveau. Si vous voyez que la plante entre en repos (les feuilles chutent sans se colorer), réduisez les arrosages et la température.

Jamais d’eau dans la soucoupe sous le pot !

juillet/août 2021 - www.detentejardin.com • 51