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1. Passant de la bruyère, au pied d’un arbre de Judée, à un prunus sauvage qu’Ingrid s’amuse à tailler et enfin à un cerisier ‘Sainte-Lucie’, le regard se prolonge jusqu’aux premiers mètres de la colline boisée qui borde le jardin. 2. Derrière un massif de jonquilles un peu défleuries et de monnaie-du-pape, la gloriette est soulignée par les premières fleurs d’un magnolia et soutient un joli rosier ‘New Dawn’. 3. Le nichoir est régulièrement habité.
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Je mise beaucoup sur les couleurs!
T api entre le canal de Lalinde, un ruisseau nommé «le Souci» et le flanc d’une colline boisée et protectrice, le jardin d’Ingrid est un véritable petit paradis végétal. Rencontre avec la maîtresse des lieux. Votre jardin est à la fois champêtre, romantique et sauvage. Vous avez dû passer beaucoup de temps à le concevoir? Justement, non : je n’ai jamais «pensé» mon jar- din! J’ai toujours aimé les jardins, mais je ne me suis jamais réellement donné comme objectif d’en avoir un qui serait comme ci ou un qui serait comme ça. Déjà en raison de la profession de mon mari : il était dans l’armée et nous bou- gions beaucoup. Mais quand nous nous sommes fixés ici, en 1999, j’ai commencé par planter mes premiers «bébés» (un parrotia, un albizia…) et depuis, je n’ai jamais arrêté! Je veux juste que mon jardin soit beau toute l’année. Et j’accorde beaucoup d’importance aux couleurs. Revenez à l’automne, vous com- prendrez tout de suite. Vous verrez du vert un peu rosé, celui du parrotia qui démarre. Des gammes de jaunes : or, avec le ginkgo biloba; orangé, avec le savonnier; clair avec des touches de rouge, avec le cornouiller sanguin ‘Winter Beauty’; du rosé, avec le sumac de Virginie laci- nié. Mais le printemps n’est pas mal non plus : à ce moment-là, ce sont le rose, le violet et le À défaut de «penser» votre jardin, vous avez quand même une ligne directrice ?
mars/avril 2019 - www.detentejardin.com • 25
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