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C’est un jardin où l’on vit, pas un musée que l’on admire

Ç a n’a l’air de rien, mais Marie-Thérèse et Christian Lambert nous accueillent ensemble dans leur jardin qui n’est pas, comme souvent, la marotte de l’un adoptée bon gré mal gré par l’autre. On sent chez vous une passion commune… Commune, oui, et parfois aussi conflictuelle (rires), notamment pour choisir l’emplacement de certaines plantes! On se répartit plutôt bien les tâches. L’une adore tailler les vivaces, l’autre s’occupe des arbustes et des plantations. Et, longtemps, pen- dant 15 ou 20 ans, notre jardin est resté assez simple, avec des massifs de fleurs, quelques vivaces. On lisait régulièrement des magazines de jardin. C’était très intéressant et inspirant, mais on manquait de temps. Comment gérez-vous ces «conflits » du coup? Que s’est-il passé après cette période de « simplicité»? Nous avons adhéré à l’APJA, l’Association des amis des plantes et des jardins d’Auffargis, et rencontré la paysagiste Sonja Gauron. C’était en 2001, on a assisté à l’une de ses conférences, qui nous a décidés à faire évoluer notre jardin. Nous nous sommes d’abord lancés dans la

1. Deux poules ‘Mantes’ naines près d’un Calamagrostis brachytricha (à droite). 2. Les pas japonais de l’allée sont rythmés par l’alternance des nuances de différents asters. 3. Marie-Thérèse et Christian Lambert, un couple complémentaire en son jardin.

novembre/décembre 2018 - www.detentejardin.com • 11