DFA ETUDIANT CADIF
française de l’assurance (FFA). Compte tenu de la convalescence, voire des séquelles, payer son assurance un peu plus cher vaut la peine pour être bien pris en charge. » F QUELS VÉHICULES ASSURER « TOUS RISQUES » ? La formule la plus chère couvre les dommages corporels et matériels des tiers et du conducteur pour tout accident, ainsi que le vol, l’incendie, l’explosion, l’attentat, les intempéries, les catastrophes naturelles ou technologiques et les pannes. « L’assurance tous risques est conseillée pour les véhicules achetés neufs et ceux ayant jusqu’à 6 ou 7 ans d’ancienneté , estime Philippe Lequeux- Sauvage. Elle prévoit souvent la garantie valeur à neuf en début du contrat. » En cas de vol ou de catastrophe naturelle, elle permet de toucher une indemnité égale au prix du véhicule neuf, sans décote pour vétusté. C’est à vous de négocier pendant combien d’années cette garantie peut durer. F DANS LES FORMULES INTERMÉDIAIRES, QU’EST-CE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE ? Entre l’assuranceminimale et le tous risques, chaque conducteur souscrit les garanties qu’il juge utiles et rentables à l’aune de la valeur de son véhicule, de son utilisation et de ses capacités à payer certaines réparations.Vous n’y connaissez rien enmécaniquemais n’êtes pas prêt à changer votre vieille voiture? L’option dépannage 0 km– y compris dans votre garage – peut valoir le coup. Et comme un pare-brise coûte de 350 euros à plus de 1 000 euros, la couverture « bris de glace » est intéressante, en particulier à la campagne. Car la cotisation y est minime et la franchise applicable à chaque sinistre souvent limitée à 50 ou 100 euros. PENSEZ-Y // Pour un véhicule ancien, de collection ou «précollection», vérifiez que votre contrat prévoit une indemnisation basée sur la valeur vénale ou « valeur de remplacement ». Elle portera le montant du remboursement à un niveau bien plus élevé que la valeur argus.
F ÊTRE RECONNU RESPONSABLE D’UN ACCIDENT, QU’EST-CE QUE ÇA CHANGE ? Dans ce cas, l’assureur du conducteur fautif doit indemniser toutes les victimes, ce qui lui coûte cher. En retour, il augmente le montant de la prime d’assurance pendant un certain temps. C’est le principe du coefficient de réduction-majoration (appelé à tort bonus- malus) réglementé par l’article A 121-1 du Code des assurances. Pour l’appliquer, le professionnel tient compte de tous les accidents dont l’assuré a été reconnu responsable, ou coresponsable, au cours des douze mois précédant de deux mois l’échéance annuelle du contrat. Lorsque sa responsabilité est totale, la majoration est de 25 %, soit un coefficient de 1,25 applicable à chaque accident, avec un maximum de 3,5 (c’est-à-dire 350 % de majoration pour six accidents responsables la même année). Lorsque la responsabilité est partagée, la majoration de prime est de 12,5 %, soit un coefficient de 1,125. Si vous changez d’assureur, ce coefficient vous suit. Idem si vous changez de véhicule. Toutefois, au bout de deux ans consécutifs sans accident, la majoration disparaît. 6 CAS DANS LESQUELS VOUS NE SEREZ JAMAIS INDEMNISÉ 1. Vous dépassez les limites d’alcoolémie ou conduisez sous l’emprise d’un stupéfiant, quelle que soit la dose. 2. Vous n’avez plus de points ou votre permis vous a été retiré. 3. Vous avez gravement enfreint le Code de la route (franchissement d’une ligne blanche continue, grave excès de vitesse...). 4. Vous n’avez pas payé vos cotisations d’assurance, ce qui a entraîné sa résiliation. 5. Vous avez omis de déclarer un important changement de situation ou fait une fausse déclaration (second conducteur, lieu de stationnement…). 6. Il peut être prouvé que vous ne portiez pas vos lunettes ou lentilles de contact alors que votre permis en fait mention.
TONI ANZENBERGER / PLAINPICTURE - DR
DOSSIER FAMILIAL 63
Made with FlippingBook flipbook maker