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de plus en plus difficile

Nous avons vu la situation se dégrader GÉRALDINE, 45 ans, et son mari ARNAUD, 46 ans Huit années se sont écoulées entre notre première demande d’agrément, en 2003, et l’adoption de notre troisième enfant, en 2011. Nous avons vu des pays suspendre les procédures d’adoption et d’autres imposer des conditions plus strictes. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas traîné. Au départ, nous avions ciblé la Colombie, mais tout s’y est révélé trop lent. Nous nous sommes réorientés vers le Vietnam qui venait de rouvrir ses portes à l’adoption. Une fois Pénélope adoptée, et bien que nous nous estimions très chanceux et bien occupés, nous avons demandé notre deuxième agrément. Il nous a permis d’adopter Clovis en 2008, au Cambodge. Grâce à notre troisième agrément, nous avons adopté Violette en 2011, au Laos. L’idée d’un quatrième enfant nous a effleurés, et nous y avons renoncé. Toutes les années dans l’attente d’un enfant sont extrêmement longues et éprouvantes.

L’EFFONDREMENT DE L’ADOPTION INTERNATIONALE Entre 2006 et 2017, le nombre d’adoptions internationales a chuté de 83%, passant de 3977 à 685 par an. C’est sans doute une bonne nouvelle. La situation économique et sociale des pays d’où étaient originaires les enfants s’est améliorée avec une hausse du niveau de vie, l’utilisation de contraceptifs, de meilleurs services de protection de l’enfance…De plus en plus de pays ont aussi ratifié la convention de La Haye, véritable charte éthique en matière d’adoption internationale. Priorité est ainsi donnée à la famille biologique, puis à la famille élargie. Et, si un projet d’adoption est

LAURA BERG

DOSSIER FAMILIAL # EXPERT 73

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