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ÎLE-DE-FRANCE MONTFORT-L’AMAURY

Classée au titre des monuments historiques depuis 1840 notamment pour sa formidable collection de vitraux, l’église Saint-Pierre est de taille impressionnante.

Bertrand Gardel / hemis.fr

DES ARTISTES TRÈS INSPIRÉS Tout autour de l’église, un lacis de ruelles charmantes, bordées d’hôtels particuliers du xvii e siècle qui revendiquent leur discrétion derrière de lourds portails, de maisons à colombages, pourvues d’une tourelle,

où trône encore le piano du Boléro, toujours accordé. Dans chaque pièce, des bibelots insolites ou précieux qu’il aimait collectionner, des casse- tête chinois, des boîtes à musique, un totem indien rapporté d’une tournée aux États-Unis. Au cœur du village, l’église Saint-Pierre n’a conservé que peu de souvenirs de sa fondation, en 1050 par Amaury, le seigneur local. Elle doit son allure actuelle à Anne de Bretagne qui fit bâtir un nouvel édifice à trois nefs, avec une toiture en ardoise. Sa fille Claude de France continua son œuvre avec les solides arc-boutants extérieurs et la porte méridionale, tout à fait dans l’esprit Renaissance. Au-dessus du portail, le buste d’André de Foix, cousin de Claude et un des commanditaires de l’église, ainsi que celui de son épouse. Mais c’est à l’intérieur qu’on découvre le trésor du lieu : 37 vitraux racontant la vie du Christ et des scènes de la vie quotidienne, datés de la seconde moi- tié du xvi e siècle.

d’une porte travaillée, ou d’un bas- relief. L’élégance se niche dans le détail. Des écrivains et des personnalités ont habité certaines d’entre elles. Montfort- l’Amaury a toujours séduit les artistes. Place Lebreton, l’ancien hôtel de ville a appartenu au cinéaste Clouzot ; rue de

Le parc du château de Groussay regorge de « folies », des petites constructions à caractère romantique, comme cette pagode chinoise (1963), d’Emilio Terry.

Laurent Moreau / hemis.fr x 3

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