Les villages préférés de nos régions
LE VILLAGE PRÉFÉRÉ DES FRANÇAIS
rocheuses remarquables – Punta d’Orchinu, Punta d’Ormigna, Punta di Cargèse – toutes sous la protection de tours génoises érigées au xvi e siècle pour se protéger des Barbaresques qui menaçaient de razzier les côtes de l’île. Contrairement aux deux autres tours, ruiniformes, la tour d’Omigna, en bon état de conservation, est classée au titre des monuments historiques depuis 1991. Outre une marina où se mêlent pêcheurs et plaisanciers, située au sud et en contrebas de la commune, le trait de côte abrite cinq superbes plages. Du nord au sud, la plage de Chiuni à l’em- bouchure du petit fleuve côtier Chiuni, la plage de Peru à l’embouchure du ruisseau Esigna, la plage de Stagnoli, la plage de Menasina et la plage de Capi- zollu. Enfin, Cargèse, commune adhé- rente au parc naturel régional corse, comporte des terrains sous protection du Conservatoire de l’espace littoral, d’une Znieff (Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) et d’un classement Natura 2000. + Office de tourisme de Cargèse, rue du Docteur-Dragacci, 20130 Cargèse. 04 95 26 41 31.
Au milieu des maquis, la plage de Capizzolu, où débarquèrent en 1676 les Grecs qui fondèrent la colonie de Cargèse, est l’une des plus belles plages sauvages de la région.
assuré l’office dans les deux rites, dont l’un en grec ancien! Et lors des grandes dates du calendrier – la fête du basilic (14 septembre, rappelant la découverte de la Vraie Croix par Hélène, guidée par l’odeur du basilic), la Saint-Spyridon (12 décembre), la Saint-Antoine abbé (17 janvier) ou le lundi de Pâques, c’est tout le village qui participe. De quoi en tirer une belle parabole: quand la reli- gion unit plutôt que divise… SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT! Côté nature, Cargèse est une com- mune littorale qui occupe une portion de côte déchiquetée dont ses pointes
xix e siècle, se font face, dans une scé- nographie théâtrale, sur un promon- toire, bordées de palmiers et d’oliviers. Elles sont le résultat d’une vraie fer- veur : c’est une souscription qui lance l’église latine, qui mettra plus d’un quart de siècle à être construite. Quant à l’église grecque, achevée un peu tard, ce sont les fidèles eux-mêmes qui y tra- vaillent le dimanche après la messe, jusque dans la nuit. Autrefois rivales, elles sont aujourd’hui solidaires. On a même assisté à une situation impen- sable ailleurs en ces temps de cris- pation religieuse : jusqu’à sa retraite en 2010, monseigneur Marchiano y a
L’une des cinq plages de la côte, la plage paradisiaque du Peru au nord du village, à l’embouchure du ruisseau d’Esigna.
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