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GRAND ANGLE

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LES TRÉSORS DE L A L AGUNE B A S S I N D ’A R C A C H O N Cent cinquante-cinq kilomètres carrés d’eau et de sable, de courants marins et d’îles aux allures d’atolls du Pacifique, de petits ports ostréicoles et de réserves ornithologiques : le bassin forme une petite mer intérieure où, si la vie y est douce au plus près de la nature, son équilibre demeure fragile . Pour découvrir les richesses de cette lagune, embarquez à bord d’une pinasse ou d’un chaland: ces bateaux d’ostréiculteurs représentent l’âme de ces paysages. T E X T E D E C L I O B A Y L E E T D O M I N I Q U E R O G E R – P H O T O G R A P H I E S D E P H I L I P P E R O Y

BANC D’ARGUIN, SABLE MOUVANT Si le banc d’Arguin, vaste étendue de sable de plus de 4 300 hectares (soit environ 4 kilomètres de long sur 2 kilomètres de large à marée basse) postée à l’entrée du Bassin d’Arcachon, se livre totalement au regard du haut de la dune du Pilat, c’est à bord d’une pinasse qu’il faut en « fouler le sol ». Attention, toutefois : l’accès est réglementé et sous surveillance de la réserve naturelle nationale du banc d’Arguin. Ce lieu de nidification, d’hivernage et de halte migratoire pour de nombreuses espèces d’oiseaux redessine en permanence, sous l’effet conjugué des courants marins, des marées et du vent, sa physionomie et ses limites territoriales.

Arnaud Chicurel / hemis.fr

214 / Avril 2019 / www.detoursenfrance.fr