20 ans du Crédit Agricole Normandie Seine - Une fabuleuse aventure collective

UNE FABULEUSE HISTOIRE COLLECTIVE

SON COUP DE CŒUR

Que retenez-vous de vos années de présidence au Crédit Agricole Normandie-Seine ? Frédéric Thomas et moi-même parta- gions un même état d’esprit de « dé- veloppeur » et ces huit années ont été particulièrement structurantes pour Normandie-Seine. Nous avons ouvert énormément d’agences, nous avons inauguré la Banque privée et développé une banque d’affaires en commun avec la Caisse Régionale de Normandie… Et je retiens évidemment la création et le déploiement du nouveau concept d’agence, qui nous a valupar la suited’être « copiés » par d’autres caisses régionales, dont nos voisins d l’Île-de-France. Cette période a aussi été marquée par la mise en place de Square Habitat. Même si sa montée en puissance n’a pas été aussi rapide que nous l’espérions, c’était en tout cas l’émergence d’un nouveau métier pour la Caisse Régionale. Et si on ajoute à cela la spécialisation accrue de

tous nos métiers, nous commencions à donner une tout autre image que celle, traditionnelle, de « la banque au coin de la rue ». Vivre toute cette période de trans- formation où nous avons posé les bases de la banque de demain fut réellement passionnant. Hormis celle d’avoir recruté un excellent directeur général qui a permis à l’entre- prise de grandir, je dirai celle d’avoir aidé à maintenir un climat apaisé parmi les élus. Certainsprésidentsdecaisses localesont pu penser parfois que cela allait un peu trop vite ou pas dans le bon sens, mais en tout cas nos réunions trimestrielles étaient toujours très suivies, signe de leur implication. De plus, je suis fier d’avoir incité à donner à nos sociétaires le maximum d’intérêts aux parts, ce qui était à mes yeux la meilleure façonde valoriser le sociétariat. Quelle fut votre plus grande satisfaction ?

J’ai été amené à découvrir dans notre région un extraordinaire tissu d’entreprises, qui s’illustrent dans des domaines variés, et à rencontrer des dirigeants de grande qualité. Je pense par exemple à Pierre Riou, qui est un pur autodidacte. À la tête de Riou Glass, numéro 2 du verre français, il a même trouvé le temps d’être président de caisse locale !

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